SuperfluEtNécessaire
Notre système actuel (mais c’est pas propre à la France) est un système qui finance énormément de superflu. Et le superflu tue désormais le nécessaire. Pourquoi ?
Principalement parce que les tenants du superflu sont plus nombreux, plus professionnels et médiatiquement beaucoup plus actifs que les vrais nécessiteux. Et qu’en plus les 1° se cachent systématiquement derrière les seconds pour légitimer leurs revendications. Les vrais défenseurs des vrais nécessiteux devraient être les premiers à demander la diminution du périmètre d’intervention du social afin justement de permettre ciblage et approfondissement sur les cas les plus douloureux. C’est évidemment exactement le contraire que ne cessent de réclamer tous ceux qui sont devenus des allocataires professionnels de l’éparpillement du système. Eparpillement funeste pour les cas peu nombreux, ponctuels et réellement graves (ces cas qui ont légitimement justifié la création du système de protection), mais éparpillement bénéfique pour les nombreux exploiteurs du système ainsi dévoyé. Exploiteurs qui ne cessent évidemment, derrière une épaisse couche de bien-pensance, de faire l’apologie de ce système dévoyé, vu qu’il tourne désormais surtout à leur plein et égoïste profit.
Le seul hic est que ce système n’est in fine pas profitable au pays, c’est même exactement le contraire. De facto il ne fait qu’encourager la prolifération et multiplication de parasites, … au point que leur nombre fini par tuer le système (ce qui est bel et bien en train de se passer, n’en doutez pas). Alors oui, les honnêtes tenants d’un honnête système de protection sociale ont de quoi s’inquiéter (bien qu’il soit sans doute trop tard). Les autres, les véritables sapeurs et fossoyeurs du système, … ils continuent … comme depuis 30 ans, de brailler : « Toujours plus, toujours plus, toujours plus ».
Citations
- "Les choses qui importent le plus ne doivent pas être à la merci de celles qui importent le moins." - Goethe
- Things which matter most must never be at the mercy of things which matter least ~ Johann von Goethe
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