Zweig

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Citations

  • « Autrefois, l’homme n’avait qu’un corps et une âme. Aujourd’hui, il lui faut en plus un passeport, sinon il n’est pas traité comme un homme. » - extrait du dernier livre écrit par Stefan Zweig, Le monde d’hier, Souvenirs d’un Européen
  • "Avoir peur, c'est mourir mille fois, c'est pire que la mort." - Stefan Zweig
  • Ce sont toujours ceux qui se font le moins de scrupules à violenter les croyances des autres qui sont les plus sensibles à toutes contradiction. Aussi est-ce une chose incompréhensible pour Calvin que le monde se permette de discuter l'exécution de Servet, au lieu de la célébrer avec enthousiasme comme un acte pieux et agréable à Dieu. Cet homme, qui en fait mourir un autre par le feu à cause d'un simple désaccord sur des principes, demande très sérieusement qu'on s'apitoie sur lui et non sur la victime. - Conscience contre violence, Stefan Zweig (trad. Alzir Hella), éd. Le Castor Astral, 2010 (ISBN 978-2-253-15371-9), p. 189
  • "Hélas ! l'histoire universelle n'est pas seulement comme on la montre le plus souvent, une histoire de courage humain ; elle est aussi une histoire de la lâcheté humaine ; et la politique n'est pas, comme on veut absolument le faire croire, l'art de conduire l'opinion publique, mais bien la façon dont les chefs s'inclinent en esclaves devant les courants qu'eux-mêmes ont créés et orientés. C'est ainsi que naissent toujours les guerres : en jouant avec des paroles dangereuses, en surexcitant les passions nationales ; c'est ainsi que naissent les crimes politiques ; aucun vice, aucune brutalité sur la terre n'a fait verser autant de sang que la lâcheté humaine." - Fouché, Stefan Zweig (trad. Alzir Hella et Olivier Bournac), éd. Grasset, 1991 (ISBN 978-2-246-16813-3), p. 53
  • « Né en 1881 dans un grand et puissant empire [...], il m'a fallu le quitter comme un criminel. Mon œuvre littéraire, dans sa langue originale, a été réduite en cendres. Étranger partout, l'Europe est perdue pour moi... J'ai été le témoin de la plus effroyable défaite de la raison [...]. Cette pestilence des pestilences, le nationalisme, a empoisonné la fleur de notre culture européenne » — Stefan Zweig, Le Monde d'hier. Souvenirs d'un Européen.
  • Puisque la violence réapparaît à chaque époque sous de nouvelles formes, il faut constamment reprendre la lutte contre elle. Que les hommes de pensée ne reculent pas devant cette lutte sous prétexte qu'on ne peut opposer à la violence la seule force des idées. Car on ne dira jamais trop ce qu'il est nécessaire de dire, on ne criera jamais trop souvent la vérité. Même quand elle ne triomphe pas, l'idée n'en manifeste pas moins son éternelle présence, et qui la sert en une heure aussi critique montre par là qu'aucune terreur n'a de pouvoir sur une âme libre, et que même à l'époque la plus inhumaine on peut faire entendre la voix de l'humanité. - Conscience contre violence, Stefan Zweig (trad. Alzir Hella), éd. Le Castor Astral, 2010 (ISBN 978-2-253-15371-9), p. 187 (Propos tenus par Castellion)
  • « Pour la première fois j'observais la folie de la pureté de la race, cette peste qui est devenue plus fatale à notre monde que la véritable peste dans les siècles passés »
  • Toute ma scolarité ne fut pour moi qu'ennui et dégoût, accrus d'année en année par l'impatience d'échapper à ce bagne. - Stefan Zweig


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