AsilePolitique

De WikiUpLib
Aller à : navigation, rechercher

Assange

La France, enfin plutôt son représentant élu, vient d'indiquer refuser l'asile politique demandé par Julian Assange.

Qu'est ce que cela nous inspire ?

(Soupir ...)

Personnellement, ce n'est même plus de la déception.

La France, ainsi que beaucoup d'autres "démocraties" occidentales, vit dans une schizophrénie permanente. Nos édiles passent leur temps à des incantations chamaniques aussi ostentatoires que complètement dénuées d'effets pratiques (manifestations, déclarations, etc). En parallèle, parfois le même jour, ils prennent des décisions parfaitement ignobles, à 180° des "valeurs" dont ils ont osé se proclamer quelques heures avant.

Le refus d'accorder l'asile politique à Julian Assange est parfaitement cohérent avec cette triste façon de gouverner.

En prime, les mêmes politiques passent leur temps à geindre sur le divorce d'avec les citoyens. ... Il ne faut pas manquer de toupet, quand ce sont ces mêmes politiques qui travaillent en permanence, sans relâche, quel que soit leur parti politique, à creuser quotidiennement ce divorce.

La question, comme pour tous les événements de ce type, n'est (depuis longtemps), plus ce que nous devons attendre de notre lamentable classe politique. La question est de laisser tous ces sordides individus patauger seuls dans leur médiocrité, de les ignorer, de les contourner, et de voir ce que nous pouvons faire nous-mêmes. Il n'y a rien d'intelligent ou de courageux à attendre de nos hommes politiques. Ils en sont, pour hélas plusieurs raisons, rigoureusement incapables.

"La vie se rétracte ou se dilate à proportion de notre courage" - Anaïs Nin

Il en est de la vie des individus comme de la vie politique. A force d'une vie politique officielle sans courage, celle-ci se rétracte jusqu'à disparaitre. Jusqu'à susciter le désintérêt du public et son refus majoritaire de participer à la comédie.

«La société politique contemporaine : une machine à désespérer les hommes. » C'est ce que disait Camus il y a un demi-siècle Camus