Cuba/Les Dames en Blanc

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Hey Castro, laisse les Dames en Blanc tranquille

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Des femmes courageuses continuent la luttent pour la liberté. par Nelson Rodríguez Chartrand Le 12 août 2015 à 11:34

En 2003, les bibliothèques indépendantes, les médias et le Projet Varela commencé à prendre de l’importance parmi les citoyens cubains. Le but du projet était de faire circuler des propositions pour un éventail de réformes démocratiques et constitutionnelles au sein d’un cadre juridique existant.

Le régime cubain a naturellement interprété ce phénomène comme une menace sérieuse. Pas surprenant, puisque c’est la façon dont beaucoup de dictatures réagissent. Tout ce qui découle du libre arbitre du peuple, et en dehors du contrôle du régime, est considéré illégal et potentiellement létal pour la dictature.

C’est ainsi que 75 citoyens paisibles, gentils, bien-élevés, en sont venu à être arrêtés, sommairement reconnus coupables et condamnés à de longues peines de prison (certaines allant jusqu’à 28 ans).

Ce dont on les accuse ? Rien de plus que « attentat à l’indépendance et l’intégrité du pays ». Absolument horrifiant. Ce n’est pas pour rien que cette terrible répression de dissidents est devenue connue sous le nom du « Printemps Noir » cubain.

Et c’est ainsi que les Dames en Blanc se sont formées. Elles sont les femmes et proches des 75 cubains injustement arrêtés, et qui ont été déclarés prisonniers d’opinion par Amnesty International peu après.

Au cours des 12 dernières années, ces braves femmes ont tenu de paisibles manifestations dans les rues tous les dimanches après la messe. Armés d’une simple fleur dans une main, elles marchent pour la libération des prisonniers politiques, la justice et la paix.

Comment pensez-vous que le gouvernement cubain a réagi ? Cette dictature assoiffée de sang, que certaines personnes idolâtrent cyniquement a répondu avec encore plus de répressions, menaces et arrestations arbitraires.

Donc, pendant que vous vous reposez avec vos familles chaque dimanche, d’un repos bien mérité, rappelez-vous que ces courageuses femmes sans défenses continuent d’être attaquées, menacées, arrêtées et emmenées de force dans ce qui était précédemment un camp de pionnier José Martí, maintenant converti en un centre de détention.

Combien de temps laisserons-nous cela continuer ? Il est temps de mettre fin à cet outrage.

C’est seulement lorsque nous unirons nos voix et demanderons justice que la liberté pour laquelle ces femmes se battent à Cuba deviendra réalité.

A la prochaine, si la dictature le permet.


L'article original (sous licence CC) : http://blog.panampost.com/nelson-rodriguez-chartrand/2015/08/12/hey-castro-leave-the-ladies-in-white-alone
par Nelson Rodríguez Chartrand Le 12 août 2015
Traduction : Neomatix, via http://liberaux.org



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