Liberland/2023-08-02 : Différence entre versions

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Déclaration du ministère de l'intérieur du Liberland

Bureau du Président - 2 août 2023

Le ministère de l'Intérieur du Liberland réagit aux déclarations faites par le ministère de l'Intérieur de la Croatie dans les médias croates

Malentendus internationaux

Liberland, le 1er août 2023 - Le ministère de l'Intérieur de la République libre du Liberland souhaite réagir aux récentes déclarations faites par le ministère croate de l'Intérieur au nom de la police croate et publiées dans les médias croates au sujet d'une vidéo postée sur YouTube (https://www.youtube.com/watch?v=Jb8T9X5K1AA) par le journaliste indépendant M. Nikolas Omilana. La vidéo documente les difficultés rencontrées pour accéder au territoire du Liberland et y maintenir une présence, notamment les obstacles extralégaux et les allégations de mauvaise conduite de la part de la police.

Le ministère croate de l'intérieur a laissé entendre que des "activistes" du Liberland tentaient de rendre la frontière extérieure de l'espace Schengen "poreuse", facilitant ainsi diverses formes de criminalité transfrontalière.

Il a également affirmé que plusieurs "activistes souffrant d'hypothermie" avaient dû être secourus au début de l'année. Le ministère de l'intérieur du Liberland souhaite clarifier ces points, qui semblent reposer sur des malentendus regrettables.

Protection des frontières

Tout d'abord, en ce qui concerne l'affirmation de la création intentionnelle d'une frontière poreuse, le ministère de l'intérieur du Liberland dément catégoriquement ces allégations. La région de Gornja Siga représente un défi important pour la Croatie et l'Europe. Les circonstances actuelles empêchent pratiquement les deux parties d'assurer un maintien de l'ordre cohérent, comme le prouve amplement la situation de ces derniers mois.

Avant l'établissement du Liberland, cette zone n'était pas revendiquée et, en empêchant le Liberland d'établir pleinement sa présence, les pays voisins risquent de revenir à l'état d'ambiguïté antérieur. Cela pourrait permettre à un pays tiers ou à d'autres adversaires d'occuper légalement le territoire et d'y établir, par exemple, une base militaire ou un lieu de débarquement pour l'immigration clandestine.

Face à cette situation grave, le Liberland s'efforce d'assurer une protection constante de la frontière en collaboration avec les autorités croates et celles de l'espace Schengen. L'immigration clandestine est une véritable tragédie humaine, souvent encouragée par des éléments ouvertement criminels, et nous ne la tolérons ni ne la soutenons. Le Liberland est ouvert à toutes les formes constructives de coopération intergouvernementale concernant les frontières, y compris un accord bilatéral permettant à l'actuelle police des frontières croate d'assurer la sécurité aux frontières extérieures du Liberland.

Nous sommes prêts à rendre nos frontières aussi sûres que n'importe quelle autre frontière extérieure de l'espace Schengen, bien que nous ne soyons pas un pays de l'espace Schengen, par tous les moyens nécessaires. Nous reconnaissons les besoins humanitaires et de sécurité publique et nous ne resterons pas les bras croisés. Ce dont cette frontière a besoin, c'est d'un partenaire fiable, d'un point de contact en cas de problème ; le Liberland est prêt à le lui fournir.

Liberland : la plus grande opportunité économique depuis l'indépendance de la Croatie

En outre, le Liberland vise à aider l'ensemble de la région de Croatie sur le plan économique en attirant des capitaux mondiaux et en encourageant les progrès économiques. Nous sommes déterminés à promouvoir la région d'Osijek-Baranja au niveau économique mondial, tout comme Shenzhen a bénéficié de la présence de Hong Kong. En nous inspirant d'exemples de réussite comme celui de Singapour, nous pensons que nos objectifs sont réalistes et réalisables. Il s'agit d'une chance rare d'améliorer non seulement la région, mais aussi l'ensemble des perspectives économiques de la Croatie, comme l'a conclu l'étude économique de Libek.

En réponse à la collusion implicite avec la Serbie, le Liberland maintient une position de neutralité politique. La Croatie et son ministère de l'intérieur peuvent être assurés que le Liberland ne reçoit aucune aide de la Serbie. Le Liberland est un projet authentique de création d'un État-nation pour les peuples épris de liberté.

L'enlèvement n'est pas une assistance

Le Liberland reconnaît et apprécie les actes légitimes d'assistance envers son personnel dans les situations liées aux fleuves. Il espère sincèrement que cette coopération constructive continuera d'être adoptée et mise en œuvre lorsque la gravité des circonstances l'exigera.

D'un autre côté, il est important de noter que tous les cas d'assistance n'étaient pas justifiés. Un sauvetage doit être une réponse à un état de détresse ou de danger. Le sauvetage d'adultes contre leur volonté n'a lieu que dans des circonstances exceptionnelles, lorsque le besoin est le plus pressant et que les capacités de raisonnement de l'adulte sont clairement compromises.

Comme nous l'avons documenté, la situation humanitaire sur l'île était stable lorsque le prétendu "sauvetage" a eu lieu, mais la volonté de ces personnes n'a pas été respectée ni même, dans certains cas, vérifiée.

L'individu en question, M. Jan Urban, était resté dans la région pendant vingt-cinq jours avant le premier sauvetage, équipé d'un abri solide et d'un flux régulier de fournitures. Jusqu'à ce qu'il soit bloqué unilatéralement par la police des frontières de Croatie, qui a cessé de dialoguer avec nous. Le jour du "sauvetage", Jan a refusé toute assistance, car il n'en voyait pas l'utilité. La police croate lui a retiré ses provisions contre son gré et a détruit son lieu d'habitation. Ils ont créé une situation de besoin et l'ont ensuite exploitée.

En vertu du droit pénal croate, le fait de s'emparer des biens d'une personne ayant une valeur significative est considéré comme un vol, et le fait d'éloigner quelqu'un de son lieu de résidence par la force est considéré comme un enlèvement.

Plus de passages à tabac par la police

En outre, les actes commis à l'encontre des deux ressortissants britanniques, dont M. Omilana, tels qu'ils apparaissent dans la vidéo, pourraient facilement être interprétés comme des voies de fait, également punies par le droit pénal croate, ainsi que comme un abus flagrant des pouvoirs de la police.

Le Liberland a engagé des procédures administratives en réponse à ces incidents, et son ministère de la justice est prêt à saisir le système judiciaire croate si cela s'avérait nécessaire. Sur la base des expériences passées, nous gardons une confiance totale dans l'impartialité du système judiciaire de notre voisin. Toute nouvelle agression contre des personnes sur le territoire du Liberland sera également résolue par les organes judiciaires du Liberland, conformément au système juridique du Liberland.

Toutefois, nous espérons sincèrement que de tels comportements ne se reproduiront plus, et nous sommes convaincus que les forces de l'ordre croates mettront en œuvre des mesures adéquates pour protéger les personnes respectueuses de la loi contre les comportements illégaux de la police, y compris l'intimidation physique non provoquée, comme en témoigne la vidéo.

Le Liberland est prêt à établir une frontière ordonnée avec la Croatie

Le Liberland s'est engagé à respecter les principes du droit international public et cherche à favoriser la coopération avec son voisin le plus proche, la Croatie. Conformément à cet engagement, nos rédacteurs sont en train de formuler notre loi sur les frontières et la loi sur les délits afin de maximiser la compatibilité avec les lois croates correspondantes. Nous invitons les législateurs et les juristes croates à se joindre à l'effort de rédaction de ces normes conformément à nos objectifs et besoins communs.

Enfin, en ce qui concerne l'affirmation selon laquelle M. Urban a été rémunéré pour ses efforts, nous le confirmons et le faisons avec fierté. Il nous a rendu et continue de nous rendre de précieux services, et il reçoit une rémunération méritée pour ses efforts. Jan Urban n'est pas seulement un "activiste" ; il fait partie des premiers agents frontaliers du Liberland. Nous attendons le jour où lui et le reste des gardes-frontières du Liberland seront reconnus comme tels par la Croatie et où ils pourront contribuer au maintien de la sécurité de notre frontière commune.

Le gouvernement du Liberland reste déterminé à résoudre tous les problèmes qui pourraient survenir dans nos relations avec la Croatie d'une manière qui respecte les droits et la sécurité de toutes les parties concernées. Nous sommes ouverts au dialogue et à la coopération avec nos voisins et la communauté internationale afin de garantir la sécurité et la prospérité de notre région.

Lien original : https://liberland.org/en/news/465-liberland-ministry-of-interior

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